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Aperçu du Tibet...



Aperçu du Tibet

1. Position géographique

La région autonome du Tibet est située dans le sud-ouest de la République populaire de Chine, à 26°50'-36°53' de latitude nord et à 78°25'-99°06' de longitude est. Couvrant plus de 1,22 million de km2, un huitième de la superficie terrestre de Chine, elle est la deuxième région du pays, après la région autonome ouïgoure du Xinjiang, et sa superficie équivaut à la superficie totale de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. Elle confine à la région autonome ouïgoure du Xinjiang et la province du Qinghai au nord, le Sichuan à l'est, le Yunnan au sud-est. Au sud et à l'ouest, les 3 842 km de frontière la séparent, d'est en ouest, du Myanmar, de l'Inde, du Bhoutan et du Népal, ainsi que de la région du Cachemire.

1-2 Division administrative


La région autonome du Tibet est une des cinq régions autonomes de la Chine ; elle a sous sa juridiction une municipalité au niveau de préfecture (Lhassa), un arrondissement relevant directement de l'autorité municipale de Lhassa (Chengguan), six préfectures (Nagqu, Qamdo, Nyingchi, Shannan, Xigaze et Ngari), une ville au niveau de district (Xigaze) et 71 districts. Lhassa est la capitale de la région autonome du Tibet et Xigaze est la deuxième grande ville ; les principaux bourgs sont Zetang, Bayi, Nagqu, Chengguan, Shiquanhe, Gyangze et Zham.

1-2-1 Lhassa

Située au centre-sud du Tibet, et sur la rive nord du cours moyen de la rivière Lhassa, un des affluents du Yarlung Zangbo, Lhassa couvre une superficie de 31 622 km², et compte une trentaine d'ethnies dont des Tibétains, des Han et des Hui ; les Tibétains forment plus de 87 % de la population totale de la ville. La température annuelle moyenne est de 7,5°C, en janvier, de 2,3°C, et en juillet, de 15,4°C. La ville est sous la mousson du plateau de la zone tempérée. Les principales céréales sont le qingke, le blé et le maïs ; les principales cultures industrielles sont la pomme de terre, le navet, et le chou. Les principaux produits pouvant servir à la préparation de médicaments sont la sphérie, la fritillaire, l'orpin rouge, le saussurea involucrata, le ginseng, le musc et les bois de cerf. Parmi la faune on trouve le yack sauvage, l'âne sauvage, la gazelle mongole, l'antilope tibétaine. Les produits artisanaux traditionnels sont le sabre de ceinture, le kadian (coussin de laine), le tapis, le bangdian (tablier de couleur), le bol de bois et l'orfèvrerie. La région de Lhassa compte 200 sites naturels et monuments historiques, dont une vingtaine sont importants. Les principaux sites culturels sont le Potala, les monastères de Johkang, de Ramoche, de Drepung, de Sera, de Gandain, de Tshurphu et de Razheng, le Norbulingka, le Dzongjab Lukhang ; les sites naturels sont le lac Nam (Namco), le champ géothermique de Yangbajing, le mont enneigé Nyainquentang, les eaux thermales de Dezhong et de Doilung, les réserves naturelles de Lhunzhub et de Maizhokunggar.

1-2-2 La préfecture de Nagqu

Située dans le nord du Tibet et voisinant avec le Xinjiang et le Qinghai au nord, Nagqu s'étend sur 286 500 km2 et est la principale région pastorale du Tibet. Les Tibétains représentent plus de 98 % de la population locale. La région du centre-ouest de Nagqu fait partie de la steppe Qantang, à une altitude supérieure à 4 500 m. L'environnement géographique est particulier et les paysages naturels sont magnifiques. Il semble que tout conserve l'écologie originale. La région de Nagqu est parsemée de plus de mille lacs, grands ou petits, dont Nam, Seling et Tangra ; les sources chaudes et les zones géothermales sont nombreuses. Les ressources minérales, pétrolières et gazières abondent. La faune est variée et abondante et la végétation alpine extraordinaire ; plus de vingt espèces d'animaux figurent sur les listes d'animaux de première et de deuxième catégories sous la protection de l'État. Les principales spécialités comprennent le duvet de bœuf et de mouton, le duvet de la chèvre de Cachemire, la sphérie, le saussurea involucrata, le stellera chamejasme, la fritillaire, le musc. Les principaux sites touristiques sont le célèbre monastère du bouddhisme tibétain de Shabten Gonpa du district de Nagqu, le lac Azha du district de Lhari, la zone de paysage naturel du canton de Drongyul, le parcours de Nujiang du district de Biru, la forêt vierge de Bomphan, la zone de paysages naturels de Baigar-Yangxiu, les célèbres monastères du bön de Bacang, de Longgar et de Lhupu.

1-2-3 La préfecture de Qamdo

Située dans l'est du Tibet et bordée à l'est par le Yunnan et le Sichuan, et par le Qinghai au nord, elle est un centre de communications. Les routes Sichuan-Tibet, Yunnan-Tibet et Qinghai-Qamdo s'entrecroisent dans cette région et relient les districts. Elle s'étend sur une superficie de 130 000 km2 et est peuplée de Tibétains (majorité), de Han, de Mongols, de Naxi, de Lisu et de Hui. Dans la région, plus de 80 sommets dépassent 5 000 m. Dans les vallées, il y a des forêts, des champs fertiles et des prés naturels, où on trouve plus de 600 espèces d'animaux sauvages entre autres le léopard des neiges, le petit panda, le rhinopithèque et le cerf aux babines blanches, ainsi que plus de 1 200 produits pouvant servir à la préparation de médicaments dont la sphérie, le musc et les bois de cerf. Il y a plusieurs principaux sites touristiques, dont le monastère de Qambarin et les ruines de l'époque néolithique de Karuo (district de Qamdo), la zone touristique du mont enneigé Meri (district de Zogang), les gravures rupestres de Rindardainma et le groupe de sculptures sur pierre de Lhunlhun (district de Zhagyab).

1-2-4 La préfecture de Nyingchi

Située dans le sud-est du Tibet et sur les cours moyen et inférieur du Yarlung Zangbo, et voisine de l'Inde et du Myanmar au sud, elle s'étend sur une superficie de 99 700 km2 et est peuplée de Tibétains, de Han, de Menba, de Luoba et d'autres ethnies. Sous l'influence des courants atmosphériques chauds et humides de l'océan Indien, le climat de Nyingchi n'a pas de chaleur accablante en été ni de froid rigoureux en hiver. Les précipitations sont abondantes et le climat tiède. Dans les forêts, d'une superficie totale de 2,64 millions d'hectares, vivent en rangs serrés des épicéas géants de plus de 200 ans. Parmi les cyprès géants, le plus vieux a 2 500 ans. Les réserves de bois atteignent 800 millions de stères. Avec plus de 2 000 espèces de plantes supérieures, la région mérite d'être appelée banque de flore. La dépression la plus basse est à 1 000 m d'altitude. Certaines zones sont même appropriées à la culture de riz, du bananier, de l'oranger et du citronnier. Parmi les animaux rares et précieux, il y a le tigre du Bengale, le rhinopithèque, le léopard, l'ours, l'antilope, et le petit panda ; les produits locaux connus comprennent des plantes médicinales comme le tien-ma, la racine de pseudo-ginseng, la fritillaire, l'orpin rouge, la sphérie, l'amadouvier et d'autres, ainsi que plus de 120 sortes de champignons comestibles. Par ailleurs, sont très connus le chapeau tibétain et le bol de bois fabriqués dans le district de Nang, le « thé sacré du Qomolangma » de Bomi, le couteau tibétain de Yi'ong, ainsi que les objets en bambou tressé et le bol de bois tibétain fabriqués à Zayu. Nyingchi compte huit zones touristiques qui regroupent quarante sites. Parmi elles, il y a la zone touristique du lac Basum, qui figure sur la liste des sites touristiques au niveau mondial établie par l'Organisation mondiale du tourisme, sur la liste des sites touristiques de la catégorie 4A établie par l'Administration nationale du tourisme de Chine et sur la liste des parcs forestiers nationaux de Chine, la zone touristique du Namjabbarwa qui recèle une grande valeur touristique en multiples sens, la réserve naturelle au niveau nationale du grand canyon du Yarlung Zangbo, le parc géologique national de Yi'ong, le parc forestier national de Seqera.

1-2-5 La préfecture de Shannan

Situé sur les cours moyen et inférieur du Yarlung Zangbo, et limitrophe du Bhoutan et de l'Inde au sud, Shannan s'étend sur une superficie de 80 000 km2 et est peuplé de Tibétains, de Han, de Hui, de Menba, de Luoba et d'autres ethnies, dont les Tibétains représentent 98 %. Shannan est l'un des berceaux importants de l'antique civilisation tibétaine. La longue histoire a laissé un grand nombre de sites et monuments historiques, dont dix figurent sur la liste de la conservation sous la responsabilité d'État : les tombeaux des rois tibétains, les monastères de Samye, de Changzhug et de Zantang, les tombeaux de Tubo à Gyidoi, la cimetière de Laishan, les ruines du palais royal de Lhagyari, le manoir de Namsailin, le Gyirulhakang, le monastère de Saikargutog, ainsi que le « mont divin » et le « lac sacré ». La zone pittoresque de la rivière Yalong est la seule au Tibet à figurer sur la liste des zones de paysage naturel à l'échelle nationale. Elle abrite des monts enneigés, des glaciers, des plantes alpines, des prés naturels, des vallées et des monuments historiques. Trois zones touristiques rassemblent le paysage naturel et le paysage culturel : celle du lac Yamzho, celle de Samye et celle du « lac sacré ». Parmi les spécialités, il y a tissage de laine pulu, l'encens tibétain et le kadian (coussin de laine). Shannan jouit de bonnes conditions de communication. L'aéroport Gonggar de Lhassa se trouve dans le canton de Gyaizhugling du district de Gonggar.

1-2-6 La préfecture de Xigaze

Située au centre-sud du Tibet et limitrophe du Bhoutan et du Népal au sud, elle s'étend sur une superficie de 180 000 km2 et est peuplée des Tibétains (majorité), de Han, Hui, Mongols, Naxi et Sherpas. Xigaze abrite l'éventail le plus complet des paysages naturels du Tibet. On y trouve non seulement de larges prés du plateau et de beaux champs cultivés, mais aussi des forêts immenses, des jungles subtropicales et de nombreux sommets enneigés. La réserve naturelle du Qomolangma est l'écosystème à la plus haute altitude et le plus complet du monde et offre un paysage extrêmement pittoresque. Comme monuments historiques, on y trouve les monastères de Trashilhunpo, de Sagya, de Xalhu et de Qoide, les ruines du champ de bataille contre les Britanniques du mont Zongshan, le Zhoimalhakang et la sculpture de l'épigraphe de l'envoyé des Tang, qui figurent sur la liste des monuments historiques sous la protection de l'État, ainsi que les monastères de Natang, de Rongphu et de Palkhor, l'emplacement de l'ancien manoir de Paglag, et d'autres. Xigaze est une région pilote où le Tibet développe le tourisme basé sur l'alpinisme. C'est ici que se trouvent les cinq pics dépassant 8 000 m : le mont Qomolangma (8 844,43 m), le mont Lhotse (8 516 m), le mont Markalu (8 463 m), le mont Qowowuyag (8 201 m) et le mont Xixabangma (8 012 m). Depuis les vingt derniers ans, la Chine a successivement ouvert 44 pics et offre des itinéraires aux alpinistes. Chaque année, plus de vingt équipes d'alpinistes étrangers explorent la seule zone du mont Qomolangma. Les spécialités comprennent le bol de bois incrusté d'argent, le plateau à thé, la couverture de laine, le chapeau aux fils d'or, le couteau tibétain et le kadian.

1-2-7 La préfecture de Ngari

Située dans l'ouest du Tibet et voisine de la région de Cachemire, de l'Inde et du Népal à l'ouest et au sud, la région de Ngari a une ligne frontière de 116 km et plus de 60 cols servant de passage vers l'extérieur de la Chine. Parmi les sept districts placés sous la juridiction de Ngari, trois sont des régions purement pastorales et les autres sont mi-agricoles et mi-pastorales. Ngari s'étend sur une superficie de 303 000 km2 et la densité de la population est faible. Ngari a joui d'une importance dans les échanges économiques et culturels entre l'Orient et l'Occident. Ici, c'est le foyer de la brillante civilisation antique de Zhangzhung et du bön, et un terrain précieux pour l'étude de la civilisation tibétaine antique. Ngari est à une altitude moyenne supérieure à 4 500 m. Ses paysages magnifiques sont composés de monts enneigés, de glaciers, de prés alpins, de déserts de sable et de caillasse, de cours d'eaux, de lacs, de champs, de fermes d'élevage, de tertres et d'animaux sauvages qui broutent en flânant. Les cours d'eaux Shiquanhe, Kongque, Xiangquan et Maquan sont respectivement la source de l'Indus, du Gange, de la Sutlej et du Yarlung Zangbo. Les ruines du royaume de Guge, le monastère de Tholing, les fresques murales de Gonggar et les peintures rupestres de Rutog portent l'empreinte profonde de la civilisation antique du plateau occidental. Le Kangrinboqe, pic principal des monts Gandise, ainsi que le lac Mapam, situés dans le district de Burang, sont considérés comme « mont divin » et « lac sacré » par plusieurs religions. Parmi les ressources touristiques de Ngari, cinq sites sont à l'échelon mondial, dix-huit à l'échelon national et quarante-huit à l'échelon provincial et régional. Le tourisme est une industrie importante favorable au développement de l'économie de Ngari.

1-3 Relief

Le plateau Qinghai-Tibet est le plus jeune plateau du monde, et également le plus grand et le plus haut, d'où sont nés les surnoms de « Toit du monde » et « Troisième pôle du monde » après l'Antarctique et l'Arctique. Le plateau Qinghai-Tibet décroit du nord-ouest au sud-est. Les conditions topographiques y sont si compliquées que se sont formés des paysages naturels variés et extraordinaires, entre autres des chaines de montagnes imposantes, des canyons et ravins profonds et abrupts, des glaciers, des rochers nus et des déserts. On y trouve une grande variété de fleurs et plantes insolites et d'animaux sauvages précieux propres respectivement aux zones froide, tempérée, subtropicale et tropicale ; il y a aussi des paysages naturels curieux dispersés verticalement, qui ont créé les dictons : « Les quatre saisons se succèdent dans la même montagne » et « On n'a pas le même Ciel à 10 li d'écart (5 km) ». Selon la variété du relief, le plateau Qinghai-Tibet se divise en quatre zones : la chaine de l'Himalaya, la vallée du Tibet méridional, le plateau du Tibet septentrional et les canyons du Tibet oriental. – La chaine de l'Himalaya serpente dans la partie sud du plateau ;elle est composée de plusieurs montagnes parallèles orientées d'est en ouest. Son altitude moyenne est de 6 000 m. Le mont Qomolangma, situé sur la frontière sino-népalaise, dans le district de Tingri, et d'une altitude de 8 844,43 m, est le plus haut du monde. Le sommet de l'Himalaya est couvert de neige toute l'année, le climat et le relief du nord et du sud de la chaine sont très différents. – La vallée du Tibet méridional se trouve entre le Gangdise et l'Himalaya, où coulent le Yarlung Zangbo et ses affluents. Il y a plusieurs vallées, larges ou étroites, plates et fertiles, au bord de rivières ou de lacs ; c'est la région principale de production agricole du Tibet. – Le plateau du Tibet septentrional se situe entre les monts Kunlun, Tanggula, Gangdise et Nyainqentang et représente les deux tiers de la superficie totale du Tibet. Composé de collines et de bassins, c'est la région principale d'élevage du Tibet. – Les canyons du Tibet oriental, à l'est de Nagqu, sont une région constituée par une série de hautes montagnes et de vallées profondes orientées d'abord d'est en ouest, puis du nord au sud, qui font partie de la célèbre chaine de Hengduan. Trois grands fleuves, le Nu, le Lancang et le Jinsha, y coulent. La neige blanche sur les sommets pendant toute l'année, les forêts touffues des flancs et les plantes vertes pendant les quatre saisons, et les champs au pied de monts constituent un paysage particulier.

1-3-1 Climat

Sous l'influence du relief et de la circulation atmosphérique, le climat du Tibet est original, complexe et varié. Le climat est sec et froid dans le nord-ouest, tiède et humide dans le sud-est. Les zones climatiques alternent du sud-est au nord-ouest, soit les zones tropicale, subtropicale, tempérée, subglaciale et glaciale. Dans le sud-est et sur le versant sud de l'Himalaya, la température descend avec l'augmentation de l'altitude, engendrant des zones climatiques verticales de zones tropicale, subtropicale, tempérée, subglaciale et glaciale. Avec la montée de l'altitude, la baisse de la pression atmosphérique et la diminution de la densité de l'air, la teneur en oxygène par mètre cube d'air diminue progressivement. À une altitude de 3 000 m, la teneur en oxygène représente environ 73 % de ce qu'elle est au niveau de mer ; à 4 000 m, 62 à 65,4 % ; à 5 000 m, 59 % et, à 6 000 m ou plus, moins de 52 %.

Les rapports entre l'altitude, la pression, la densité, la teneur en oxygène et le point d'ébullition Altitude (m) Pression atmosphérique (millibar) Densité d'air (g/m3) Teneur en oxygène Point d'ébullition (°C) (g/m3) Par rapport au niveau de mer (%) 7 000 420 573 133 47 77 6 000 481 644 149 52 80 5 000 549 719 166 59 84 4 000 624 802 186 65 87 3 000 707 892 206 73 90 0 1 013,2 1 292 260 100 100

Dominé par le vent d'ouest en hiver et le vent du sud-ouest en été, le Tibet connait une saison sèche et une saison de pluie distinctes. D'octobre à avril, c'est la saison sèche ; de mai à septembre, les précipitations représentent en général 90 % des précipitations annuelles. La pluviosité est inégale dans les différentes régions, et les précipitations annuelles passent de 5 000 mm dans le terrain bas du sud-est à 50 mm dans le nord-ouest. Le climat a un grand écart dans la région méridionale et la région septentrionale du Tibet. Sous l'influence du courant atmosphérique chaud et humide de l'océan Indien, le climat des vallées de la région méridionale est tiède et pluvieux, avec une température annuelle moyenne de 8°C (la température mensuelle la plus basse : -16°C ; la plus haute est supérieure à 16°C). Le plateau du Tibet septentrional est au climat continental typique ; la température annuelle est au-dessous de 0°C et le gel dure six mois ; en juillet où la température est la plus haute, il fait 10°C ; de juin à aout, le climat est tiède ; pendant la saison de pluie, il pleut souvent la nuit et, en hiver et au printemps, il vente souvent fort. Du point de vue de climat, les mois de mars à octobre, surtout de juin à septembre, constituent la saison idéale pour le tourisme. Le Tibet est la région de Chine qui bénéficie du plus grand nombre d'heures d'ensoleillement, soit jusqu'au double de celui des régions de plaine situées à la même latitude. La ville de Lhassa bénéficie annuellement de 3 021 heures d'ensoleillement, tandis que Chengdu en compte 1 186,84 et Shanghai, 1 932,5. La température est basse, et l'écart de température annuel est faible, mais l'écart journalier sensible. La température annuelle moyenne à Lhassa et à Xigaze et celle du mois le plus chaud présentent une différence négative de 10 à 15°C par rapport aux chiffres comparables de Chongqing, Wuhan et Shanghai, villes situées à la même latitude. L'écart annuel de la température de Lhassa, de Qamdo et de Xigaze atteint 18 à 20°C. Dans la préfecture de Ngari, à plus de 5 000 m d'altitude, la température au mois d'aout dépasse 10°C dans la journée, mais elle peut descendre à plusieurs degrés sous zéro la nuit.

1-3-2 Chaines de montagnes

Sur le plateau du Tibet, il y a les monts Kunlun et ses chainons Tanggula d'une longueur de plusieurs centaines de kilomètres au nord, les monts Himalaya au sud, les monts Kalakunlun à l'ouest et les monts Hengduan à l'est. La chaine des monts Gangdise-Nyainquentang et leurs chainons traversent le Tibet d'est en ouest. L'altitude moyenne du plateau est supérieure à 4 000 m. Plus de 50 sommets dépassant 7 000 m et 11 dépassant 8 000 m. Les paysages naturels sont des plus magnifiques. Les montagnes se divisent en deux groupes selon l'orientation : ouest-est et nord-sud.

La chaine de l'Himalaya Serpentant dans la partie sud du plateau du Tibet, la chaine himalayenne, la plus haute et la plus jeune du monde, est constituée de plusieurs montagnes parallèles orientées d'est en ouest, et sa partie principale se trouve sur la frontière entre la Chine, l'Inde et le Népal. La chaine est longue de 2 400 km au total et large de 200 à 300 km. La principale crête a une altitude moyenne de 6 200 m et son pic Qomolangma, sur la borne sino-népalaise et dans la partie centrale de l'Himalaya, culmine à 8844,43 m. Au tour du mont Qomolangma, il y a quarante-deux sommets supérieurs à 7 000 m dont quatre dépassant 8 000 m. La chaine des Kunlun D'une altitude moyenne de 5 500 à 6 000 m, elle s'étend de l'ouest à l'est à l'extrémité nord-ouest du plateau du Tibet. C'est une région où la neige éternelle et le glacier moderne sont les plus nombreux. Le sommet Muztag a une altitude de 6 973 m. Les Kalakunlun-Tanggula La partie principale de la chaine de Kalakunlun se situe sur la frontière entre le Xinjiang et la région du Cachemire. À l'est, les monts sont décentralisés et forment, à environ 90° de longitude est, la chaine de Tanggula orientée d'est en ouest. Son sommet Geladaindong, à 6 621 m d'altitude, est la source du Yantse, le plus long fleuve de la Chine. Les monts Gangdise-Nyainqentang Ces montagnes se situent à l'extrémité sud du plateau du Tibet septentrional, comme borne naturelle entre le Tibet septentrional, le Tibet méridional et le Tibet du sud-est, et principale ligne de partage des eaux coulant à l'intérieur et à l'extérieur de la région. Le pic Kangrinboqe de la chaine de Gangdise et le pic Nyainqentang de la chaine de Nyainqentang sont respectivement à 6 656 m et 7 162 m d'altitude. La chaine de Hengduan Située au sud-est du Tibet, elle est formée par plusieurs chainons parallèles de l'ouest à l'est : Bexoi, Taniantaweng et Markam, entre lesquelles se trouvent des vallées profondes. Les monts sont la suite des chaines de Nyainqentang et Tanggula et ont une altitude moyenne de 4 000 à 5 000 m.

1-3-3 Cours d'eau


Dans les grandes montagnes du plateau Qinghai-Tibet, il existe partout des glaciers modernes, et la fonte des glaces a engendré plusieurs grands fleuves. Sur le territoire du Tibet, les cours d'eaux s'entrecroisent et les systèmes fluviaux sont nombreux. Il y a plus de vingt fleuves dont le bassin s'étend sur plus de 10 000 km2 et plus de cent autres, sur plus de 2 000 km2. On y compte non seulement le célèbre fleuve Yarlung Zangbo et ses cinq affluents dont Lhassa, Nyang Qu, Nyang, Parlung Zangbo et Dogxung Zangbo, mais aussi les importants affluents du cours supérieur du Changjiang (Yangtse) et du Lancangjiang (cours supérieur du fleuve Mékong), le Nujiang (source du fleuve Salouen), les rivières Sengge Zangbo (appelée aussi Shiquanhe, cours supérieur de l'Indus) et Lanqen Zangbo (appelée aussi Xiangquanhe), cours supérieur de la rivière Sutlej, ainsi de suite. Les cours d'eau du Tibet se divisent en deux catégories : fleuves exoréiques et endoréiques. Leur débit annuel est de 448,2 milliards de m3. Les cours d'eau exoréiques se jettent dans l'océan Pacifique et l'océan Indien, et ils coulent principalement dans les régions limitrophes de l'est, du sud et de l'ouest. Les cours d'eau endoréiques se trouvent principalement sur le plateau du Tibet septentrional. Avec l'eau de neige comme source, ils sont courts et coulent vers des lacs. La plupart des ces cours d'eau sont saisonniers, et généralement, leur aval se perd dans le désert ou forme un lac sur un terrain bas.

Le Yarlung Zangbo Le plus long fleuve du Tibet, il est né du glacier Gyaimayangzong, d'une altitude de 5 500 m, dans le district de Zhongba, sur le versant nord de l'Himalaya. Traversant 23 districts de Lhassa et les préfectures de Xigaze, de Shannan et de Nyingchi, il passe, dans le district de Medog, la frontière de Chine et prend le nom de Brahmapoutre pour se jeter enfin dans l'océan Indien après avoir traversé l'Inde et le Bangladesh. En territoire chinois, il parcourt 2 057 km, au cinquième rang des fleuves chinois pour la longueur. Avec un bassin de 240 000 km² (sixième rang du pays), il coule à une altitude moyenne de 4 500 m. La région du bassin compte un million d'habitants et possède 150 000 hectares de terre agricole, soit respectivement 37 % et 41,67 % du total de Tibet. La ville de Lhassa et d'importants bourgs comme Xigaze, Gyangze, Zetang et Bayi, se trouvent dans cette région.

Le Grand canyon du Yarlung Zangbo Aux limites des districts de Miling et de Medog, le Yarlung Zangbo, qui coule de l'ouest à l'est, est obstrué par le mont Namjiabbarwa (7 782 m), le plus haut sommet de la partie orientale de l'Himalaya, et doit changer de direction, d'où est né le célèbre canyon en forme de U. En 1994, des scientifiques chinois ont mené des investigations dans le canyon. Selon les données offertes par l'Administration d'État de la topographie et de la cartographie, le canyon du Yarlung Zangbo commence au nord dans le village de Datogka du district de Miling, et se termine au sud dans le village de Parcoka du district de Medog. Il a une longueur totale de 504,6 km, une profondeur moyenne de 2 268 m et maximale de 6 009 m. Sa longueur a assombri la réputation du grand canyon du Colorado des États-Unis (440 km), et sa profondeur dépasse celle du canyon de Colca du Pérou (3 203 m). Il est le premier grand canyon du monde. En septembre 1998, le Conseil des affaires d'État de Chine a officiellement défini son nom : Yarlung Zangbo Daxiagu, ou Grand canyon du Yarlung Zangbo.

1-3-4 Lacs Le Tibet est la région la plus abondante en lacs de Chine, et leur superficie totale est d'environ 23 800 km², soit 30 % de la surface en eau du pays. Plus de 1 500 lacs de diverses dimensions et aux paysages différents se dispersent dans des montagnes et plaines ; ceux dont la superficie dépasse 1 000 km² sont les lacs Nam, Seling et Zhari Nam ; 47 lacs ont une superficie supérieure à 100 km² et 787, supérieure à 1 km². Les lacs du Tibet sont variés et ont quasiment tous les caractères des lacs de la Chine. Ils se divisent en lacs avec accès à la mer et lacs continentaux selon le système fluvial ; en lacs d'eau douce, lacs salés et lacs salants selon la chimie hydrique ; ainsi qu'en lacs d'origine tectonique, lacs d'origine glaciaire et lacs à digue selon la genèse. Parmi les ressources lacustres du Tibet, les lacs salés sont plus nombreux que les lacs d'eau douce. La première enquête en a dénombré 251, d'une superficie totale de 8 000 km2. Autour des lacs salés s'étendent souvent des prés fertiles que de nombreux animaux sauvages rares et précieux habitent. Les eaux de la plupart des lacs moyens sont de bleu foncé et si limpides qu'on peut voir le fond du lac. Avec le reflet des monts enneigés, tout le paysage est pittoresque et agréable. Les lacs, paradis de poissons et d'oiseaux aquatiques, sont bordés de prés fertiles. Dans certains grands lacs, des ilots sont souvent devenus des « royaumes d'oiseaux ». L'ilot du lac Bangong, dans l'ouest de Ngari, en est le plus célèbre. Les lacs Nam, Yamzho, Sengri, Mapam et Bangong sont les plus connus.

Nam Le plus grand lac du Tibet et le deuxième lac salé de la Chine, le Namco se situe entre le district de Damxung de Lhassa et le district de Bangkog de la préfecture de Nagqu. Basum Il figurait sur la liste des sites touristiques mondiaux formulée par l'Organisation mondiale du tourisme en 1997, sur la liste des sites touristiques nationaux de catégorie 4A formulée par l'Administration nationale du tourisme en 2001 et sur la liste des parcs forestiers nationaux en 2002. Il est situé dans le district de Gongbogyamda et est appelé aussi lac Conggo. Yamzho Situé à 110 km du centre-ville de Lhassa, il est le plus grand lac continental au pied nord de l'Himalaya et la plus vaste escale d'oiseaux migrateurs dans le sud du Tibet. Au bord du lac est installée une centrale hydraulique, à la plus haute l'altitude et avec la grande chute d'eaux du monde. Disposant d'une chute de plus de 800 m, d'un canal de pompage de l'eau d'environ 6 000 m, de quatre groupes turbo-générateurs et d'une capacité d'installation de 90 000 kW, elle détient plusieurs records mondiaux et nationaux. Sengri Situé dans le canton de Lunggar du district de Zhongba, il est le premier haut lac du monde. La surface d'eau est à 5 386 m d'altitude et s'étend sur 92 km2. Au Tibet, il y a environ 1 000 lacs à 4 000 m d'altitude ou plus, dont 17 dépassent 5 000 m. Mapam Situé dans le district de Burang et à 200 km du bourg de Shiquanhe, il est un des plus hauts lacs d'eau douce du monde et semble un énorme saphir étincelant avec les eaux limpides. On appelle le sommet Kangrinboqe et le lac Mapam ensemble « mont divin et lac sacré ». Bangong Il est situé dans le nord du chef-lieu du district de Rutog, en Chine. La plus grande partie du lac se trouve en Chine, et le reste, au Cachemire.

Au Tibet, de nombreux lacs sont imprégnés de couleur religieuse. Le Namco, le Mapam et le Yamzho sont appelés lacs sacrés du Tibet. En outre, le Lamoi Laco a un statut particulier dans le système de la réincarnation de tulku du bouddhisme tibétain, le lac Tangra, dans le nord du Tibet, est considéré comme « lac sacré » du bön, le lac Laco est lié au tulku Razheng, etc.

1-4 Ressources naturelles

1-4-1 Terre

Riche en ressources en terre, le Tibet a une superficie totale de plus de 1,22 million de km², dont la steppe représente 650 000 ha ; la terre arable, de 360 000 ha, se situe principalement dans les vallées et bassins au Tibet méridional, et en partie dans l'est et le sud-est. Il reste au Tibet une vaste de terre inexploitée, soit 30,71 % de la superficie totale. La superficie des steppes naturelles du Tibet dépasse celle de la Mongolie intérieure et du Xinjiang réunis, se trouve au premier rang du pays et constitue l'une des principales régions d'élevage.

1-4-2 Flore

Le Tibet est très riche en ressources végétales. On y trouve plus de 9 600 variétés de plantes sauvages, 6 400 variétés de plantes supérieures, dont 39 variétés sont placées sous la protection de l'État. Kyirong, Yadong et Zhentang dans le sud-ouest, et Medog Zayu et Lhoyu, dans le sud-est, constituent un véritable musée de plantes naturelles. Même dans le nord, région au climat rigoureux, il y a plus de cent espèces de plantes. On y trouve la majorité des espèces de la zone tropicale à la zone glaciale de l'hémisphère nord. C'est bien le trésor le plus riche et le plus particulier de plantes sauvages. Le taux de couverture forestière est de 9,84 %. Les principales essences comprennent le pin de l'Himalaya, le pin de haute montagne, le pin du Yunnan, l'épicéa de l'Himalaya, le sapin de l'Himalaya, le sapin à longue bractée, le tsuga de Chine, le séquoia, le pin à feuilles caduques du Tibet, le cyprès du Tibet, la sabine, etc. Les zones de conifères constituées par l'épicéa, le sapin et le tsuga de Chine sont les plus largement répandues, couvrant 48 % de la superficie forestière totale du Tibet et représentant 61 % de l'ensemble des réserves. Elles se situent principalement dans les zones humides de hauts sommets de l'Himalaya, du Nyainqentang et des Hengduan. L'aire du pin couvre 926 000 hectares. Le pin à longues aiguilles et le pin à écorce blanche, deux essences propres au Tibet, sont placés sous la protection de l'État. Le Tibet est l'une des cinq grandes prairies de Chine ; sa superficie de pré est de 82,66 millions d'hectares. Le cheptel des bestiaux atteint 23 millions de têtes. On produit chaque année 9 000 tonnes de laine de mouton, 1 400 tonnes de duvet de mouton et de bœuf, 4 millions de peaux de mouton et de bœuf. La plus large part de la région de Nagqu et l'est de la région de Ngari, qui occupent la moitié de la superficie du Tibet et s'étendent sur plus de 600 000 km², sont sa prairie principale. Le Tibet possède plus de 1 000 espèces de plantes médicinales, dont plus de 400 sont utilisées souvent en plus des 300 utilisées spécialement dans la médecine tibétaine. Les plus célèbres sont le tien-ma, le safran, la fritillaire, la racine de pseudo-ginseng, la rhubarbe, la racine de codonopsitis, le salvia miltiorrhiza, l'amadouvier, etc. Ces plantes, d'une haute production, peuvent satisfaire les besoins de la région tibétaine, ainsi que d'autres régions et provinces du pays, et sont même exportées à l'étranger. Les forêts du Tibet sont aussi riches en champignons. Parmi les 200 variétés connues, il y a des champignons comestibles comme le champignon parfumé, la trémelle blanche, l'auricularia, le hedgehog, le matsutake, le sarcodon imbricatum etc. En outre, des champignons comme l'amadouvier, la sphérie, le pachyma, etc., ont des effets médicaux. Au Tibet, les principales cultures céréalières, légumineuses et oléagineuses sont l'orge du Tibet, le blé, la fève, le pois et le colza. Dans la région subtropicale au sud-est, on cultive également le riz, le maïs, le sarrasin, le sorgho, l'arachide, le sésame, etc. Ces dix derniers ans, on a introduit la technique de culture en serre, et plusieurs légumes peuvent pousser sur ce « toit du monde », comme le navet, le chou, la pomme de terre, la carotte, le petit chou vert, le céleri, l'ail, l'épinard, le chou-fleur, la ciboule, la laitue, le haricot vert, la citrouille et le concombre. Dans le sud-est du Tibet, on produit des fruits comme la pomme, la poire, la pêche, la banane, la mandarine et le raisin.

1-4-3 Faune


Le Tibet abrite 142 espèces de mammifères, 488 espèces d'oiseaux, 56 espèces de reptiles, 45 espèces d'amphibiens et 68 espèces de poissons. Les 799 espèces de vertébrés constituent une riche ressource. On y compte 123 espèces animales précieuses et rares placées sous la protection de l'État, soit plus du tiers de celles du pays, comme le tigre, le léopard, le singe, l'onagre, le yack sauvage, le cerf roux, le cerf aux babines blanches, le lynx, le chevrotain musqué, le petit panda, le loutre, le faisan des neiges tibétain, la grue à col noir et le boa. De ces animaux, 45 espèces de vertébrés sauvages sont en voie de disparition ou existent uniquement sur le plateau, comme le singe au nez retroussé, le tigre du Bengale, le léopard des neiges, l'onagre, le yack sauvage, le budorcas taxicolor, le cerf aux babines blanches, l'antilope mouchetée de rouge et la grue à col noir. Dans les districts de Kyirong et de Nylam, au flanc de l'Himalaya et d'une altitude de 3 000 à 4 000 m, on peut voir des chèvres Tar qui sont classées sous la protection de l'État de première catégorie. Le Tibet abrite également 2 307 espèces d'invertébrés terrestres (insectes), qui appartiennent à 1 160 genres, 173 familles et 20 ordres. Le Zoreaptera de Chine et le Zoreaptera de Medog sont sous la protection-clé de l'État. Le Tibet a plusieurs espèces d'insectes utiles. Il compte 103 espèces d'abeilles qui favorisent la pollinisation. Neuf espèces de chauves-souris et de papillons vivent dans les herbes à une altitude de 3 600 à 4 500 m.

1-4-4 Ressources minérales

Au Tibet, on a découvert plus de 100 minéraux. Les réserves de 36 minéraux ont été vérifiées, dont 11 se classent aux cinq premiers rangs du pays, soit le chromite, le cristal industriel, le corindon, les ressources géothermiques, le cuivre, la pouzzolane, le magnésite, le bore, le soufre natif, le mica et l'arsenic. D'autres importantes ressources qui ont un potentiel de développement sont l'argile à porcelaine, le plâtre, la tourbe, le graphite cristal, l'antimoine, le barytine, l'or, l'argent, le molybdène, le pyrite, le plomb, le zinc, le cobalt, le lithium et la sylvine. Parmi les réserves vérifiées, celles de chromite sont très abondantes et se classent au premier rang national. Les mines de chromite sont disséminées sur une superficie de 2 500 km², et la mine de ferrochrome de Norbusa, dans la préfecture de Shannan, est la plus importante. En 1999, un nouveau minéral – le lithium carbonique naturel – a été découvert dans le lac salé Chabyer, à une altitude de 4 400 m. Le lac est non seulement la plus grande mine de lithium de Chine, mais aussi l'un des trois lacs salés du monde qui produisent plus d'un million de tonnes de sel. Le Tibet est devenu ainsi la région la plus riche du monde en réserves de lithium.

1-4-5 Ressources énergétiques

Les ressources énergétiques du Tibet sont principalement les ressources renouvelables, comme l'énergie hydraulique, solaire, géothermique et éolienne. Dans le bassin de Lunpola, au nord, on a découvert un gisement de pétrole dont les réserves vérifiées sont de 100 à 150 millions de tonnes. Le projet d'exploitation est actuellement en élaboration.

Ressources hydrauliques


Les ressources hydrauliques, d'un potentiel évalué à 200 millions de kW par an, représentent environ 30 % de l'ensemble du pays et sont à la première place du pays, notamment dans la région sud-est du Tibet. Par exemple, le cours principal du fleuve Yarlung Zangbo dispose d'un potentiel de 80 millions de kW, non compris 10 millions de kW provenant de ses cinq grands affluents − Dogxung Zangbo, Nyang Qu, Lhassa, Nyang et Parlung Zangbo.

Ressources géothermiques


Les ressources géothermiques du Tibet sont remarquables. Il y a plus de 1 000 sources géothermiques. Selon les premières évaluations, la quantité de chaleur totale du débit géothermique est de 550 000 calories par minute, équivalant à la quantité de chaleur produite par 2,4 millions de TEC. Parmi les champs géothermiques du Tibet, le plus célèbre est le celui de Yangbajain. Le plus grand du pays, il a une température de 93°C à 172°C et est exploité comme lieu touristique.

Ressources solaires


Les ressources solaires du Tibet sont au premier rang du pays et parmi les plus riches du monde. La lumière du soleil abonde toute l'année. Dans la plupart des régions, les heures d'ensoleillement varient entre 3 100 et 3 400 par an, soit neuf heures par jour en moyenne.

Ressources éoliennes


Le Tibet a deux zones riches en ressources éoliennes, et on évalue les réserves annuelles à 93 milliards de kWh, au septième rang du pays. Sauf la région de l'est du Tibet, les autres sont riches en ressources éoliennes ou les utilisent, surtout le plateau du Tibet septentrional où la vitesse du vent efficace atteint 4 000 heures par an.





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Dernière modification le : 26/08/2008 @ 20:24
Catégorie : TIBET - Transhimalayenne

Qui sommes-nous










L’association Trans-Himalayenne a pour vocation d’aider le Tibet et les peuples himalayens, à travers des actions sportives, culturelles, sociales et humanitaires et des évènements culturels, comme :

Des tournées européennes de conférences sur le Tibet, invitant des Tibétains.

La 1ière tournée européenne s’est déroulée avec le « GU CHU SUM », association des ex-prisonniers politiques Tibétains, entre le 28 octobre 2003 et le 29 janvier 2004.

Des marches Trans-himalayennes pour faire connaître la cause du Tibet.

Marches au cours desquelles, l’association tente d’apporter des biens matériels, à des peuples himalayens démunis (Zanskaris, Ladakhis …) tels que :

Rouleau de film plastique transparent, résistant à la déchirure amorcée, pour couvrir les carreaux cassés de maisons, destiné à protéger du froid,
Médicaments remis à des dispensaires formés à la médecine occidentale,
Shampoings anti-poux pour les enfants,
Affaires scolaires, à destination de directeurs d’école,
Protections anti-UV (lunettes de soleil, crème solaire …),
Lunettes de vue, montures (pour certains dispensaires …),
Vêtements chauds …

Deux marches TRANSHIMALAYENNES sur « Les CHEMINS de l’EXIL », où participaient des marcheurs occidentaux et ex-prisonniers politiques Tibétains, ont déjà eu lieu : une de 45 jours entre le 15 juin et le 31 juillet 2002 en Inde, entre Dharamsala (siège du Dalaï-lama) et Leh et une autre de 19 jours, entre le 1ier et le 31 juillet 2003, entre Manali et Leh.

Nos prochains projets :

Une prochaine tournée européenne organisée avec le « Tibetan Youth Congress », association d’étudiants Tibétains.
Un projet d'une nouvelle marche TRANSPYRENEENNE.

Un projet de marathon relais apportant la flamme de la Liberté en Chine, de Copenhague à Rome, entre le 31 mai 2008 et le 22 juin 2008, événement alternatif, aux Jeux Olympiques de Pékin, en 2008.
d’autres marches « Transhimalayennes ».

Pour toutes Informations : Association « La Transhimalayenne »,

c/o Mr Benjamin Lisan, 16, rue de la Fontaine du But, 75018 Paris, France,

Tél/fax : (33)(0) 1 42 62 49 65, email : benjamin.lisan@free.fr,

Site : www.chez.com/transhimalayenne ou www.transhimalayenne.fr.st

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